Économie

DOGAN CELIK, « C’EST MOI QUI A FAIT RECOMMENCER LES RELATIONS ROMPUES ENTRE LA TURQUIE ET LA LIBYE, NOTRE GOUVERNEMENT A APPROPRIE »

Gökşen Akyüz 8461
DOGAN CELIK, « C’EST MOI QUI A FAIT RECOMMENCER LES RELATIONS ROMPUES ENTRE LA TURQUIE ET LA LIBYE, NOTRE GOUVERNEMENT A APPROPRIE » Des déclarations étonnantes sur l’actualité par Doğan Çelik, Président du Conseil d’Administration de Büyük Avrasya Holding... Doğan Çelik, Président du Conseil d’Administration de Büyük Avrasya Holding, dont le nom est fréquemment mentionné à l’occasion des investissements qu’il réalise et des contacts consultatifs dans les pays dans le cadre des relations extérieures de la Turquie, fait des déclarations spéciales.

Çelik, soulignant que son but consiste à assister aux relations extérieures de la Turquie et privilégier les intérêts du pays, plutôt qu’à tirer un avantage économique, « En qualité de membre d’une famille de martyr et frère d’un martyr, mon but unique consiste en intérêts de mon pays, dans tous mes efforts » dit-il. Le Président du Conseil d’Administration de Büyük Avrasya Holding Doğan Çelik avait assuré un contact chaud pour permettre la résolution des problèmes et le retour au niveau d’amitié précédent entre les deux pays, en rencontrant Ahmet Maynık, Vice-président de Libye de l’époque après la réinstallation des relations turco-libyennes rompues depuis longtemps du fait de certaines erreurs stratégiques antérieures. Après le rencontre de Çelik et Maynık, des démarches pour la coopération et le développement mutuel entre les deux pays étaient programmées.

De même, Çelik jouant un rôle très important pour le rapprochement des deux pays ultérieurement à la crise turco-russe survenue à la suite de l’abattement de l’avion russe en date du 24 novembre 2015, a exposé son rôle et son but pour l’amélioration des relations internationales de la Turquie, notamment avec les pays avec lesquels les relations sont rompues. LA FAUSSE POLITIQUE DE DAVUTOGLU A PREJUDICIE A NOS RELATIONS AVEC LA LIBYE ET LA RUSSIE « Notamment après le renversement de Kadhafi, des stratégies très fausses sont poursuivies pendant l’époque à laquelle Davutoğlu était premier ministre. En conséquence de ces fausses stratégies, malheureusement tous nos contacts avec la Libye sont rompus. A cette époque, soutenant fausses personnes, nous avons donné de l’argent et des armes aux fausses personnes et par la suite les personnes auxquelles nous avions donné de l’argent et des armes sont désignées terroristes. Au plan international, l’Etat de la République de Turquie est considéré à cette époque comme un Etat approvisionnant ou soutenant des terroristes en Libye. Plus tard, à cause de cette fausse stratégie mise en œuvre, le gouvernement d’accord national reconnu par les Nations-Unies et les Etats-Unis d’Amérique n’a malheureusement pas souhaité de se mettre en contact avec nous et aucun dialogue n’a eu lieu entre nous. » PREMIER DIALOGUE AVEC LA LIBYE... A la suite des travaux effectués avec mon propre équipe en 2017, nous avons eu des contacts avec la Libye. Nous avons créé l’amitié avec le premier ministre Ahmet Maytık de l’époque, de même, nous avons développé une amitié sérieuse avec Fayiz Es-Serrac, Président de Libye. Nous avons fait des invitations, nous avons fait le va-et-vient. Finalement, nous les avons faits rencontrer notre gouvernement. Ils ont eu connaissance des membres du gouvernement. Ensuite, nous avons développé les relations et nous avons exercé des activités commerciales. Par la suite, notre Etat se met en contact avec eux. Nous avons regagné les amitiés perdues jadis. A ce point où nous sommes arrivés, la Libye est pour notre pays, le pays dont nous pourrons bénéficier le plus du point de vue économique et stratégique. Il y a une crise globale dans le monde. En l’état actuel, le volume annuel du pétrole extrait en Libye en parlant uniquement du volume entre les mains du gouvernement d’accord national vaut 68 milliards de dollars. C’est le prix du pétrole brut sur place. Cette valeur est doublée lorsque le pétrole est expédié vers l’extérieur. Pourquoi, les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et l’Angleterre sont là, c’est parce que tout le monde prenait part de ce pétrole. Malheureusement, malgré notre amitié historique, nous ne prenions pas de Libye une part. Sur les relations ainsi développées, actuellement nous en prenons part. Car, nous avons envoyé des militaires en Libye, nous éduquons et développons sérieusement l’armée libyenne. Nous recevons assistance. Nos hommes d’affaires y réalisent des investissements sérieux et font des affaires. Pour nous, la Libye est devenue comme une Chypre. Actuellement, le moyen pour notre pays de ressortir de la crise économique dans laquelle il se trouve, le moyen de la surpasser le plus rapidement, c’est l’argent qui s’écoulera rapidement de Libye vers nous. Certes, il en existe d’autres moyens. Actuellement, nous exportons des munitions militaires pour un volume important vers la Libye. Nous réalisons des exportations liées à l’industrie de la défense. Certaines sociétés multinationales ne souhaitant pas la stabilité en Libye et bénéficiant du chaos ne veulent pas que leur profit s’interrompt. Les Etats-Unis donnent des sommes considérables en dollar à la Libye. Ils achètent leur pétrole. Ils peignent le papier et le donnent en dollar. De même, ils appliquent embargo sur ce dollar et disent que, « Ecoute Libye, je t’ai donné du dollar, mais tu ne peux le dépenser de ton gré, tu ne peux l’utiliser comme tu veux, tu ne peux le donner que pour ce que je juge convenable pour toi » ou « Si tu as besoin de quelque chose, tu me dis, je te vends ce que tu veux, je te reprends le dollar donné », en fait, ces puissances multinationales occupent et volent les valeurs du pays. Par notre introduction, certaines choses ont changé. L’équilibre que nous appelons patrie bleue a changé, notre puissance dans la Méditerranée a augmenté. En somme, désormais la Libye est devenue comme notre jardin arrière et notre satellite. Si nous mettons en valeur cela plus tard, c’est une occasion incroyable pour la République de Turquie. C’EST MOI QUI A FAIT RECOMMENCER LES RELATIONS ROMPUES ENTRE LA TURQUIE ET LA LIBYE, NOTRE GOUVERNEMENT A APPROPRIE En effet, au début le gouvernement ne voulait pas beaucoup s’introduire en Libye, car la Libye était devenue comme un marais de guerre. Il y avait là-bas plusieurs puissances multinationales dominantes. Désormais, le gouvernement avait exclu la Libye de son ordre du jour. Il ne souhaitait pas agir en Libye. Pendant quelques consultations avec le gouvernement, celui-ci avait affirmé des avis négatifs. Mais moi, j’avais une volonté ferme en cet objet. C’est moi qui a initié, puis lorsque les relations ont évolué dans le bon sens le gouvernement s’est approprié. Ensuite, nous avons obtenu le soutien du gouvernement.

DAVUTOĞLU A EGALEMENT DETRUIT LES RELATIONS TURCO-RUSSE A l’époque de Davutoğlu, nos relations avec la Russie ont également dégradé comme c’est le cas avec la Libye. A cause de l’abattement de l’avion russe, nous avons eu des problèmes sérieux. Ce fait a même entrainé la crise économique. Notamment les sociétés faisant des affaires avec la Russie et le tourisme sont arrivés sur le point de faillite. En cette matière, j’avais des amitiés intimes avec le Président de la Russie Putin et avec sa famille. Sur la base de ces amitiés, nous avons essayé de rétablir les relations en constituant des liens intimes soit directement avec Putin, soit avec l’environnement proche et la famille de Marat Kabayev, beau-père de Putin. « MON UNIQUE BUT POUR LES INTERETS DE MON PAYS » Même s’il semble, par un regard de l’extérieur, qu’en effet nous faisons tout ça pour gagner de l’argent, notre vocation consiste en réalité à être utile effectivement pour notre Etat, notre nation et notamment notre pays. Certes, lorsqu’il s’agit des faits pouvant donner lieu au commerce, nous procurons un domaine commercial pour nous-mêmes et pour notre environnement. Cela résulte de la nature du commerce. Cependant, notre principe fondamental consiste à utiliser nos amitiés à l’intérêt du gouvernement, de notre pays et notre Etat. S’il y a une chose dégradée, la réparer à mesure de notre possible, y contribuer, puis procurer un domaine commercial pour nous-mêmes et pour nos amis hommes d’affaires sur la base des relations que nous avons développées, les aider à résoudre les problèmes auxquels ils sont contraints là-bas, voilà notre but principal. JE RECOMMANDE A CEUX QUI PENSENT LE PUTSCH DE REPENSER EN REGARDANT AU DERNIER ETAT DE KENAN EVREN... Le Président du Conseil d’Administration de Büyük Avrasya Holding Doğan Çelik, parlant de son initiative qui fait presque l’effet d’un choc au dernier putschiste Kenan Evren, qui consiste à acheter la villa luxueuse dénommée « Beyazev » située à l’arrondissement de Marmaris de Muğla, où le leader du putsch de 12 septembre et le 7ème Président de la République Kenan Evren avait vécu pendant 17 an et avait géré le putsch de 1980, pour la transformer en maison d’hôtes pour les parents des martyrs et musée de démocratie, dit : « Nous avons pris cette initiative pour effacer les traces des putschs en Turquie. Nous n’avons pas un but pécuniaire en lien avec ce projet. Je suis le frère d’un martyr. Notre but consiste à y effacer à nouveau les traces des putschs, effacer l’identification de ce lieu connu comme le siège de gestion de putsch et en même temps à montrer au monde, à notre pays et aux victimes le dernier point où sont arrivés les putschistes. Je recommande a ceux qui pensent le putsch de repenser en regardant au dernier état de Kenan Evren. A titre d’un ‘dernier choc’ comme nous l’appelons, au putschiste Kenan Evren, nous transformons le lieu en maison d’hôtes pour les parents des martyrs et musée afin de leur fournir un site plus sain et plus social. C’est ça notre but. »
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